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02 Mai2022

La place de la politique dans les médias africains

Écrit par Dr Salifou AMARA. Publié dans Politique & Société

Qu’est-ce que parler de politique dans nos médias ? La politique, c’est d’abord et surtout la polis (étymologie grecque), la cité, la vie de la société toute entière, dans ses différents compartiments. Si donc parler de politique dans nos médias, c’est faire l’éloge ou dénigrer une femme ou un homme d’un parti politique, c’est simplement, comme dirait dans une sorte de perversion, Niangoran Porquet, une laide griotique. C’est donc ne pas ne pas parler de politique, mais de quelque chose qui semble lui ressembler. Parler de politique, c’est tout au moins aborder les aspirations, recriminations ou volonté des populations, connaître leur quotidien, voir comment l’améliorer.
C’est par exemple de cela qu’il s’est agit tout au long de la dernière élection présidentielle. Emmanuel Macron, pourtant fier de son bilan, s’est dit engagé dorénavant beaucoup plus pour l’écologie, les réponses sociales, le soutien financier des populations vulnérables. La vague de sympathie pour Marine Le Pen dans les Outre-mer au deuxième tour , était selon la plupart des votants un ras-le-bol, un avertissement de ce que la métropole les a oublié. Parler de la politique dans nos médias, bien sûr que les sujets surabondent, sur l’éducation, la santé, la sécurité, la bonne gouvernance, l’orientation de l’économie, les secteurs nouveaux, les fléaux de drogues, assassinats, grossesses non désirées, la pauvreté manifeste des ménages, la cherté de la vie….Ce ne sont pas des sujets pour amuser la galerie mais pour sauver des vies. Dans nos pays en voie de développement, tout est urgent. Si nous refusons de comprendre cela, c’est qu’il est à désespérer de nos médias qui participent à nous enfoncer dans l’involution.
(Image d’illustration, une rue sans éclairage à Bouaké depuis 2002, dont un de nos articles en 2021, interpellant la CIE, a permis de faire revenir des lampadaires éclairant)
Amara Salifou
0102410560
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02 Mai2022

Ce qu’il faut attendre des étudiants et universitaires africains dans l’intelligentsia

Écrit par Dr Salifou AMARA. Publié dans Politique & Société

J’avais  promis revenir sur ta critique à l’encontre de cette nouvelle catégorie d’intellectuels et d’universitaires complices de la marche à reculons de nos nations africaines. Depuis quelques temps, j’ai en effet publié un travail de recherche dans la revue canadienne de philosophie, lettres et sciences humaines Caïlcédrat que dirige un nos intellectuels ivoirien, Professeur Samba Diakité.
Le thème de ma publication porte sur: Marcuse, les étudiants et les universitaires au sein du combat de l’intelligentsia pour la société.
J’explique l’origine russe du mot intelligentsia qui se mue face aux injustices au XIXeme siècle en France en intellectuel. Dans les deux références, les étudiants et les universitaires s’y retrouvent dans une sorte de tandem pour gagner des batailles pour la société tout entière. Ceci est leur devoir de constituer des remparts rationnels pour engranger des victoires où l’équité, la justice ou l’amélioration des conditions de vies des populations demeurent une mission pour eux. Mon auteur de référence, Herbert Marcuse a lui-même une vie d’étudiant et de professeur d’université traversée par une lutte constante contre le nazisme, les formes de domination capitaliste, pour le soutien des minorités, Noire, Indiennes , Hippies, SDF etc.
Pour revenir aux étudiants et intellectuels , ils constituent l’intelligentsia progressive. Comme il faut s’y attendre devant de nombreux pouvoirs emmêlés dans des conciliabules inconnus, il existe , même s’ils ne sont pas les plus nombreux, des étudiants et des universitaires qui appartiennent à l’intelligentsia rétrograde. Quoi qu’ils n’en demeurent pas moins très nuisibles. Leur rôle est d’être sous des manteaux lugubres des formes de cautions à l’exploitation continuelle. Leurs titres permettent de semer la confusion. On en tire très vite la conclusion que tous les universitaires et les étudiants sont ainsi. Non, certains ont décidé pour un bol alimentaire de vendre leur cerveau. Les autres ont décidé d’être reconnaissant envers toute la société qui a fait d’eux, étudiants, universitaires et intellectuels. Ils sont au service de tout le peuple et non d’une partie du peuple contre une autre partie
Amara Salifou
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07 Mar2022

Russie-Ukraine/ Où se trouve la vérité de l’information?

Écrit par Dr Salifou AMARA. Publié dans Politique & Société

Où est la vérité ? Qui est propriétaire de la vérité ? Peut-il avoir une seule personne reconnue sur cette terre comme étant propriétaire de la vérité ? L’histoire, depuis plus de 2000 ans ne nous a pas encore présenté un tel individu. Pour la simple raison que la vérité est bien au-delà des choses particulières. Les philosophes l’ont d’ailleurs bien compris, qu’ils disent depuis toujours, n’être que des amoureux de la vérité. La modestie et l’humilité qui les caractérisent, sont aussi les lumières qui les guident à tendre vers la vérité et non en être les possesseurs. Parce qu’en vérité, l’immensité de la vérité est telle que personne ne peux l’épuiser. Même le sens commun considère que la vérité n’est pas plus à toi qu’à moi. La justice dit vouloir chercher la vérité en toute affaire. Les journalistes font des recoupements d’informations pour rechercher la vérité. Ils sont convaincu qu’une seule source d’information peut être une véritable source de désinformation. Ils confrontent pour cela plusieurs sources. La première erreur Journalistique est de seulement donner une version d’un fait, d’une actualité. C’est la porte ouverte au mensonge, à la manipulation, aux fausses informations. L’autre symptôme de la mise en danger de la vérité, c’est la censure. Partout où il y a censure, c’est la crainte assurée de quelque chose qu’on ne veut pas voir, qu’on veut cacher, qu’on veut maquiller pour mieux s’éloigner de la vérité.
(Credit photo)
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17 Fév2022

Taxi Ivoire à Bouaké, C’est 200 FCFA!

Écrit par Dr Salifou AMARA. Publié dans A découvrir, Coups de coeur, Politique & Société

(Crédit photo)

Non vous ne rêvez pas! Les coûts du trajet des taxis luxueux dénommés « Ivoire »,  à Bouaké, dans la deuxième plus grande de Côte d’Ivoire, sont à 200 FCFA. Ces taxis arrivés dans la capitale du Centre le 30 décembre 2021 et en circulation depuis le début de l’année 2022 sont empruntés par les usagers du Gbêkê à 200 FCFA. Un prix totalement en écart de ce que vivent les populations abidjanaises où ces taxis ont débuté avec leurs couleurs orange et blanc, qui rappellent le drapeau ivoirien. Là où ces taxis garés pour la plupart, aux abords de l’aéroport international Felix Houphouët Boigny ou des hôtels de luxe font des distances à partir de 10 000 FCFA selon plusieurs clients, à Bouaké c’est à 200 francs par individu pour joindre les différents quartiers comme le commerce, Air-France, Nimbo, Tchelekro, Broukro , Dares Salam, Odiennekorani ou N’gattakro.

Ce sont 30 taxis qui circulent dans la ville selon plusieurs conducteurs de ces engins, qui expliquent aussi qu’il y a en avait 200 au départ.  » Seuls 30 sont restés. Le parc pour les garer n’était pas assez grand. Nous roulant au carburant à la différence des autres taxis de la ville qui roulent au gaz. Nous faisons un versement journalier de 25 000 CFA. Chaque matin nous sommes approvisionnés à 12 000 FCFA de carburant. Nous sommes deux chauffeurs par véhicule. Au début de l’opération, les véhicules devraient nous revenir après un montant de recette atteint. Mais les décideurs ont changé de position. Nous sommes donc des salariés maintenant » confie avec un petit brin de désespoir, un conducteur. Ces taxis sont climatisés et le coût du transport peut varier si des clients exigent l’air conditionné ou une course plus longue. Ce projet est le fruit du Fonds de développement du transport routier (FDTR).

Amara Salifou
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    Konan

    19/06/2022 | #

    Très bel parcours

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