28 Oct2024
02 Fév2024
Côte d’ivoire / La pêche abandonnée
J’avais pour habitude d’aller pêcher dans des villages, à l’Ouest de Bingerville. Des endroits magnifiques, presque féeriques. Des bords d’eau qui donnent dans des cours. La lessive et la baignade sont accessibles à tout instant pour enfants et adultes, qui n’ont que besoin de sortir de leurs chambres ou salon pour avoir accès à l’étendu d’eau poissonneuse, en plus. Quelques deux ou trois ans après, je suis retourné dans cette zone. Fini le côté naturel de ce lac conservé depuis toujours. Je vois des filets industriels, le sectionner de part et d’autres. J’aperçois des contremaîtres, visiblement asiatiques donner de la voix à des locaux. Le beau lac est devenu une zone industrielle d’élevage, de poissons et autres de la façon la plus abrupte. Il a fallu des gens venus d’ailleurs pour réaliser cela en défigurant totalement cette belle nature. Si vous êtes du côté de Tiebissou, au Centre de la Côte d’Ivoire, il y a aussi une belle étendue d’eau qui est là et qui n’est aucunement utilisée pour faire de l’aquaculture. C’est toute la Côte d’Ivoire qui est traversée par des eaux naturelles sans politique d’aquaculture. La nature ayant horreur du vide, des esprits diaboliques, ont trouvé l’occasion de déverser dans nos eaux des produits toxiques pour ramasser du poisson ou pour faciliter l’orpaillage clandestin. Nb: photos prises en 2016.- Amara S.
02 Fév2024
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11 Juin2023
Côte d’Ivoire : Régression dans la production de l’huile comestible 30 ans après
- Petits dans les années 80, on nous envoyait à la boutique acheter de l’huile, avec la précision de prendre soit de l’huile à base de graines de palmiers, de graines de coton (oui de coton) ou d’arachide. Ce n’étaient pas des huiles importées mais bien fabriquées en Côte d’Ivoire, il y a plus de 30 ans. Eclador, c’etait la marque de l’huile avec les graines de Coton. Son usine principale, Trituraf se trouvait à Bouaké, non loin du stade de football de la ville. Les planteurs de coton, principalement installés dans le Nord de la Côte d’Ivoire, grâce à cette huile, gagnaient doublement. Ils vendaient la fibre de coton, mais aussi les graines par la suite. La culture du coton en Côte d’Ivoire était devenue si prometteuse que j’ai vu en zone forestière, dans le Sud de la Côte d’Ivoire, à Rubino, des planteurs cultiver le coton. Plus de 30 ans après cette belle époque, dans le même pays, les ivoiriens n’ont droit qu’a l’huile de palme sortie de leurs usines. Pour les autres huiles, ce sera de l’importé. Pourtant le coton tout comme l’arachide existent toujours dans le pays et peuvent se cultiver à profusion. Mieux, en ces moments où dit-on le prix de l’anacarde est en souffrance, il est bon de rappeler qu’on peut faire de l’huile avec ce produit dont nous sommes premier producteur africain. Que dire du cacao, dont nous sommes premier producteur mondial ? On peut aussi faire de l’huile à base de cacao. Tout dépend de nous quant au développement que nous voulons.
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