11 Oct2023
Ce que les médias sociaux peuvent apporter à l’Afrique
« Nouveaux médias et défis sociaux: pour une vision marcusienne de sociabilisation de l’Afrique » c’est le thème de notre communication ce jour à l’UAO au cours de la deuxième journée du Colloque international sur « Réseaux sociaux et dynamique des sociétés africaines », ce vendredi 6 octobre 2023. Nous avons fait un detour historique sur l’origine du groupe de mots, « Réseaux sociaux » tout en présentant la particularité des termes « médias sociaux », qui cadrent de plus en plus avec l’appelation qui convient quand on parle de nouveaux médias. En référence à Herbert Marcuse, critique de la communication véhiculée par les médias traditionnels tels la télévision, la radio ou la presse écrite, nous avons présenté les formes d’une communication possible pour le continent africain, dans la dénonciation des vestiges de pillage neo-coloniaux, des influences de contrôle des richesses de l’Afrique ou de toutes les formes qui tendent à l’engourdir. Au-delà de la critique , il s’agit de tirer le maximum de profits des médias sociaux dans un ordre de priorité, de l’essentiel à l’inessentiel.
Notre panel d’intervention était modéré par Prof. Pillah Privat avec comme rapporteur, Dr Kacou oi Kacou. D’autres intervernants ont exposé sur d’autres thèmes , Prof. Seri Jean-Jacques de l’université de Daloa sur » Les réseaux sociaux numériques dans le processus démocratique en Afrique de l’Ouest francophone : atout ou handicap (2011-2021)? », Prof. Gankama Laurent du Congo sur « Réseaux sociaux en Afrique: contribution à la mobilisation des ressources et des compétences pour son émergence » et M. Kouamé Kan Josué (doctorant ) sur « Crise environnementale et politique ecocitoyenne: De la nécessité d’une sensibilisation par le biais des réseaux sociaux »
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La contradiction, le débat, la discussion ou le dialogue, font parties des fondements sur lesquels la philosophie s’est bâtie depuis les Antiquités. Qu’elles soient africaines, européennes ou américaines. C’est bien aussi grâce à cette capacité, finalement érigée en vertu, que les sociétés se sont consolidées, améliorées, renforcées, remises en cause pour être plus performantes. Ce n’est pas la belligerance, les affrontements qui fondent en premier les sociétés mais le débat jusqu’à épuisement. Mieux, après tout affrontement, nous revenons toujours au débat pour décider de la suite des choses. Sommes-nous des êtres parfaits? Bien sûr que non! Pourquoi donc devrions-nous échapper à la critique, qu’elle soit fondée ou non? Ce sera toujours par la démonstration argumentative que nous prouverons ou non qu’une critique est fondée ou non. Si nous ne voulons rien de cela, nous tomberons dans l’unanimisme, l’aveuglement, le nombrilisme, l’obscurantisme. « C’est proprement avoir les yeux fermés sans jamais tâcher de les ouvrir que de vivre sans philosophie » insiste auprès de nous, René Descartes.
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