03 Oct2023
La fonction destructrice du langage vulgaire

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La contradiction, le débat, la discussion ou le dialogue, font parties des fondements sur lesquels la philosophie s’est bâtie depuis les Antiquités. Qu’elles soient africaines, européennes ou américaines. C’est bien aussi grâce à cette capacité, finalement érigée en vertu, que les sociétés se sont consolidées, améliorées, renforcées, remises en cause pour être plus performantes. Ce n’est pas la belligerance, les affrontements qui fondent en premier les sociétés mais le débat jusqu’à épuisement. Mieux, après tout affrontement, nous revenons toujours au débat pour décider de la suite des choses. Sommes-nous des êtres parfaits? Bien sûr que non! Pourquoi donc devrions-nous échapper à la critique, qu’elle soit fondée ou non? Ce sera toujours par la démonstration argumentative que nous prouverons ou non qu’une critique est fondée ou non. Si nous ne voulons rien de cela, nous tomberons dans l’unanimisme, l’aveuglement, le nombrilisme, l’obscurantisme. « C’est proprement avoir les yeux fermés sans jamais tâcher de les ouvrir que de vivre sans philosophie » insiste auprès de nous, René Descartes.
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amarasalifou@gmail.com

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Petits dans les années 80, on nous envoyait à la boutique acheter de l’huile, avec la précision de prendre soit de l’huile à base de graines de palmiers, de graines de coton (oui de coton) ou d’arachide. Ce n’étaient pas des huiles importées mais bien fabriquées en Côte d’Ivoire, il y a plus de 30 ans. Eclador, c’etait la marque de l’huile avec les graines de Coton. Son usine principale, Trituraf se trouvait à Bouaké, non loin du stade de football de la ville. Les planteurs de coton, principalement installés dans le Nord de la Côte d’Ivoire, grâce à cette huile, gagnaient doublement. Ils vendaient la fibre de coton, mais aussi les graines par la suite. La culture du coton en Côte d’Ivoire était devenue si prometteuse que j’ai vu en zone forestière, dans le Sud de la Côte d’Ivoire, à Rubino, des planteurs cultiver le coton. Plus de 30 ans après cette belle époque, dans le même pays, les ivoiriens n’ont droit qu’a l’huile de palme sortie de leurs usines. Pour les autres huiles, ce sera de l’importé. Pourtant le coton tout comme l’arachide existent toujours dans le pays et peuvent se cultiver à profusion. Mieux, en ces moments où dit-on le prix de l’anacarde est en souffrance, il est bon de rappeler qu’on peut faire de l’huile avec ce produit dont nous sommes premier producteur africain. Que dire du cacao, dont nous sommes premier producteur mondial ? On peut aussi faire de l’huile à base de cacao. Tout dépend de nous quant au développement que nous voulons.