30 Avr2025
Hannah Jean, l’homme qui fait du vivrier, 12 mois sur 12 dans la savane.
Dans le département de M’bahiakro, aux confins des villages de Tomiessou et Bendèkro, M. Hannah Jean, un jeune septuagénaire, comme il aime se définir, fait du vivrier 12 mois sur 12, avec des rendements qui dépassent tout entendement. La surprise est d’autant vraie car nous nous trouvons en pleine zone de savane, dans le pays Baoulé. Là où la pluviométrie est en moyenne inférieure de moitié aux localités forestières. Pourtant dans la plantation de M. Hannah, ignames, banane plantain, ananas, piments, gombos, aubergines, gnangnan, manioc… se côtoient sur les mêmes parcelles aux étendues loin d’être vastes. » Ce ne sont pas forcément avec de si grandes parcelles qu’on peut produire du vivrier. Il faut savoir étudier les saisons. il faut surtout éviter la monoculture et faire plutôt de la polyculture. L’avantage avec cette dernière technique, c’est que vous aurez des rendements supérieurs à ce que vous devez normalement avoir, mais en plus, vous pouvez faire des récoltes de vivrier toute l’année. C’est ce que nous faisons et cela marche » nous dit Hannah Jean dans une bonne humeur qui ne le quitte jamais. L’homme semble en plus comprendre l’interaction entre les plantes et le sol. pour maintenir une zone favorable à une meilleure production, il a laissé tout autour de sa parcelle, une biodiversité, devenue en quelques années une forêt presque dense, dans cette zone de savane. » Pour avoir cette végétation, j’ai laissé ces arbres pendant plus de 10 ans. Ils aident le sol tout autour à avoir plus de nutriments » explique-t’il. Pour M. Hannah, l’avenir de l’agriculture se trouve dans le vivrier. Prochainement, une vidéo du jeune septuagénaire, où il explique sa passion.
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